Abousoufiane Elkabouss
Casablanca, métropole en constante évolution, fait aujourd’hui face à une recrudescence préoccupante de la criminalité dans plusieurs de ses quartiers populaires. Selon des témoignages de riverains et des sources sécuritaires, une hausse significative d’activités illégales est constatée, notamment dans des zones où se sont récemment installés des groupes venus d’Afrique subsaharienne
La police évoque une montée des trafics de drogue à petite échelle, de la prostitution organisée, et même des cas avérés de traite d’êtres humains. Ces actes, bien que le fait de minorités, jettent une ombre sur des communautés souvent stigmatisées, et alimentent un sentiment d’insécurité croissant parmi les habitants
Des citoyens de quartiers comme Derb Ghallef, Hay Mohammadi ou encore Sbata dénoncent une transformation rapide de leur environnement : « Nous ne reconnaissons plus notre quartier. La nuit, la peur s’installe, et certains commerces ferment plus tôt par crainte d’agressions », confie un habitant
Les autorités locales ont renforcé les contrôles et multiplié les descentes policières dans les zones à risque. Des arrestations ont déjà eu lieu, visant des réseaux criminels transnationaux exploitant la vulnérabilité de migrants en situation irrégulière
Ce climat d’insécurité ne doit cependant pas mener à des amalgames dangereux. De nombreuses personnes issues de l’immigration subsaharienne vivent au Maroc dans la dignité et le respect des lois. Il est essentiel de distinguer entre individus en quête d’un avenir meilleur et ceux qui, par choix ou par contrainte, sombrent dans l’illégalité
Casablanca, symbole d’ouverture et de modernité, est aujourd’hui à un tournant : elle devra concilier accueil, intégration et fermeté face à la criminalité, afin de garantir la paix sociale et la sécurité de tous ses citoyens
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