Elkabouss Abousoufiane
Alger – Le rapport de force diplomatique entre le Maroc et l’Algérie bascule. Sur le dossier du Sahara occidental, Alger enchaîne les échecs pendant que Rabat consolide ses acquis, impose sa vision, et renforce son influence à l’échelle continentale et mondiale
Le régime algérien, toujours arc-bouté sur son soutien inconditionnel au mouvement séparatiste du Polisario, semble prisonnier d’une stratégie figée, inefficace et coûteuse. Tandis que la diplomatie marocaine mise sur la coopération, le développement, et le partenariat sud-sud, l’Algérie multiplie les déclarations agressives et les postures rigides, sans résultats tangibles
Le Maroc, en multipliant les ouvertures de consulats étrangers à Laâyoune et Dakhla, confirme la légitimité grandissante de son plan d’autonomie. Les grandes capitales mondiales, y compris en Afrique, en Amérique latine et en Asie, révisent discrètement mais fermement leurs positions. Le soutien au Polisario s’effrite. Le silence diplomatique qui entoure désormais ce mouvement en dit long sur sa perte d’influence
En Algérie, les cercles du pouvoir militaire perçoivent ce glissement mais réagissent par le repli et la propagande, alimentant un isolement grandissant. Même au sein de l’Union africaine, autrefois bastion du soutien au Polisario, les lignes bougent
Un tournant historique s’opère. Le Maroc récolte aujourd’hui les fruits d’une diplomatie structurée, proactive et économique. L’Algérie, elle, paie le prix d’une politique étrangère figée dans les années 1970
Si rien ne change à Alger, l’Histoire retiendra que pendant que le Maroc construisait des alliances, l’Algérie défendait des illusions
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