Abousoufiane Elkabouss
Alors que le professeur Radi, éminent chirurgien, continue de faire l’unanimité par ses compétences et son humanité, la situation au sein de la Polyclinique Atlas, où il exerce, suscite une vive indignation. Plusieurs témoignages accablants font état de conditions déplorables, frôlant l’indécence et mettant en danger la santé – voire la vie – de patients opérés.
Des dizaines de malades, tout juste sortis du bloc opératoire, ont été contraints d’attendre pendant de longues minutes, entassés les uns sur les autres, en raison d’une panne d’ascenseur. Une panne qui aurait pu être anticipée ou contournée, si la direction avait mis en place des protocoles d’urgence. Pire encore, certains patients, encore sous l’effet de l’anesthésie, ont dû être transportés sur des brancards improvisés, empruntés à un ambulancier de passage. Ces derniers ont été hissés à la main dans les escaliers, comme dans une scène surréaliste de film d’horreur hospitalier.
Des proches, désemparés, parlent d’un “cauchemar éveillé”, dénonçant des “étages de torture” pour des malades déjà affaiblis. L’émotion est d’autant plus forte que cette clinique privée prétend offrir un service de qualité, à des tarifs souvent inaccessibles pour le citoyen lambda.
Cette situation pose une question urgente : peut-on continuer à tolérer de telles défaillances dans des établissements censés garantir le soin, la dignité et la sécurité
Il est temps de remettre la santé au centre des priorités, non pas comme un luxe réservé aux plus fortunés, mais comme un droit fondamental pour tous
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