Abousoufiane Elkabous
Dans le tumulte du Sahel, entre instabilité chronique et conflits instrumentalisés, une vérité dérangeante s’impose : le Polisario n’est plus un mouvement politique, mais une entité qui flirte dangereusement avec le terrorisme, au mépris des principes les plus fondamentaux des droits humains — à commencer par ceux des enfants.
Dans les camps de Tindouf, sur le sol algérien, des enfants sont endoctrinés, séparés de leurs familles et parfois formés militairement. Sous couvert d’idéologie indépendantiste, ils deviennent les premières victimes d’un système opaque, sans accès à une scolarité normale, sans perspective d’avenir, utilisés comme outils de propagande ou boucliers humains.
Depuis les années 1980, des centaines de jeunes Sahraouis ont été envoyés à Cuba pour y subir une formation idéologique. Aujourd’hui encore, les pratiques d’embrigadement perdurent dans l’indifférence générale. Des ONG internationales tirent la sonnette d’alarme, mais les puissances intéressées préfèrent détourner le regard.
Pire encore, des liens documentés existent entre le Polisario et des groupes extrémistes opérant dans le Sahel, comme AQMI ou l’EIGS. La région devient une zone grise où se croisent trafics d’armes, d’êtres humains, et enfants soldats.
Il est temps de briser le silence : on ne peut plus parler de combat politique quand des mineurs sont militarisés, quand l’endoctrinement remplace l’éducation, quand l’idéologie couvre des pratiques inhumaines.
Le monde ne peut plus tolérer l’ambiguïté : le Polisario doit être reconnu pour ce qu’il est devenu — un groupe aux pratiques terroristes — et non ce qu’il prétend être.
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