Abousoufiane Elkabouss
Lors d’une intervention à la Chambre des représentants, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a rappelé que toute atteinte à un chef d’État étranger pouvait entraîner des poursuites judiciaires. Cette déclaration fait suite aux critiques d’Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), envers Donald Trump, qu’il a accusé de soutenir un projet visant à déplacer les habitants de Gaza.
Le ministre a interrogé l’assemblée sur une éventuelle action du parquet contre Benkirane, tout en précisant que cette décision ne relevait pas de sa responsabilité. Aucune procédure officielle n’a pour l’instant été annoncée.
Cette déclaration intervient dans un contexte politique où les électeurs du PJD, attachés aux positions de leur parti sur les questions internationales et les valeurs religieuses, suivent de près ces tensions. De leur côté, les partisans des réformes menées par Ouahbi pourraient voir dans cet échange une tentative d’affaiblissement du discours du PJD. Ce débat met ainsi en lumière les divergences au sein du paysage politique marocain et pourrait influencer les prochaines échéances électorales.
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