Abousoufiane Elkabouss
Le verdict tant attendu dans le procès de Sean “Diddy” Combs est enfin tombé. Ce mardi 2 juillet 2025, la justice américaine a reconnu l’icône du hip-hop coupable de deux chefs d’accusation liés à la loi Mann Act, pour avoir fait transporter deux femmes à travers les États-Unis dans le but de les faire participer à des activités de prostitution.
Cependant, le producteur et magnat de la musique a été acquitté des charges les plus lourdes, notamment celles de trafic sexuel, racket et prostitution forcée. Un soulagement partiel pour sa défense, mais un coup dur pour l’image publique d’un homme autrefois au sommet de l’industrie musicale.
Après sept semaines d’audiences, 34 témoins et une pression médiatique constante, le jury a opté pour un verdict mixte. Si les faits les plus graves n’ont pas été retenus, les deux chefs d’accusation retenus pourraient théoriquement lui valoir jusqu’à 20 ans de prison.
Diddy reste actuellement détenu au Metropolitan Detention Center de Brooklyn. Son équipe juridique envisage une demande de mise en liberté sous caution dans l’attente de l’audience de détermination de la peine.
Ce procès, déjà qualifié de “procès du siècle” dans le monde du divertissement américain, marque un tournant dans la carrière de Diddy. D’icône culturelle adulée, il se retrouve désormais dans une spirale judiciaire qui pourrait ternir à jamais son héritage.
L’audience pour prononcer la sentence est prévue dans les prochaines semaines. D’ici là, le débat public sur les abus dans l’industrie musicale est relancé, et l’avenir de Sean Combs reste plus incertain que jamais.
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