Abousoufiane Elkabouss
Un nouveau scandale secoue les réseaux sociaux après la diffusion de plusieurs vidéos montrant des locataires filmés à leur insu à l’intérieur d’appartements loués via la plateforme Airbnb. Ces vidéos, partagées anonymement, exposent des scènes de vie privée sans le consentement des personnes concernées, soulevant une vague d’indignation et de colère.
Selon les témoignages relayés, des caméras cachées auraient été dissimulées dans des objets banals du quotidien : détecteurs de fumée, horloges murales, prises électriques, voire même dans des équipements de douche. Plusieurs victimes affirment avoir été filmées nues ou dans des situations intimes, sans aucune autorisation.
Ce scandale relance la question de la protection de la vie privée dans les locations de courte durée. Airbnb, souvent critiquée pour le manque de contrôle sur ses hôtes, a déclaré ouvrir une enquête et coopérer avec les autorités compétentes. L’entreprise affirme avoir « une politique de tolérance zéro » concernant les caméras non déclarées et promet des sanctions sévères.
Mais pour de nombreux internautes, le mal est déjà fait. Certains appellent au boycott temporaire de la plateforme, tandis que d’autres réclament la mise en place d’un cadre juridique plus strict pour encadrer ce type de locations au Maroc et ailleurs.
Ce drame rappelle à quel point la technologie, si elle est mal utilisée, peut devenir un outil de violation grave de l’intimité. Les autorités sont appelées à agir rapidement pour garantir la sécurité et la dignité des citoyens
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