Abiusoufiane Elkabouss
Le Maroc affiche des avancées économiques notables, mais les inégalités sociales persistent, alimentées par des pratiques où les intérêts privés priment sur le bien commun. Cette situation freine le développement et accentue les fractures sociales
Malgré les progrès en infrastructure, une large partie de la population peine à accéder à des services essentiels. L’éducation et la santé publiques, en crise, ne répondent plus aux attentes des citoyens, particulièrement en milieu rural. Le chômage des jeunes s’aggrave, poussant nombre d’entre eux à l’exil ou à la précarité. Parallèlement, la corruption et le clientélisme faussent l’accès aux opportunités et fragilisent la confiance envers les institutions
Cette domination des intérêts privés sur l’intérêt collectif a des conséquences lourdes : défiance citoyenne, blocage du développement durable et aggravation des inégalités. Face à cette situation, des réformes urgentes s’imposent. Une gouvernance plus transparente, des politiques sociales renforcées et une prise de conscience collective sont essentielles pour bâtir un modèle plus équitable
Le Maroc dispose d’un potentiel considérable, mais son avenir dépendra de sa capacité à privilégier l’intérêt général sur les ambitions individuelles
عذراً التعليقات مغلقة