LE BARIL S’ÉCROULE : L’ALGÉRIE EN ZONE ROUGE

الكلمة بريس10 أبريل 2025آخر تحديث :
LE BARIL S’ÉCROULE : L’ALGÉRIE EN ZONE ROUGE

Abousoufiane Elkabous

Le choc est brutal. Ce mercredi, le prix du pétrole est repassé sous la barre des 60 dollars le baril, une première depuis la fin de l’année 2020. Un seuil symbolique, mais surtout un signal d’alarme pour l’Algérie, dont l’économie dépend encore largement des revenus pétroliers. Alors que le monde s’adapte à de nouveaux équilibres énergétiques, le pays semble pris de court, rattrapé par ses vieux démons : une économie peu diversifiée, une dépendance chronique aux hydrocarbures, et une vulnérabilité croissante face aux soubresauts des marchés.

Pour Alger, cette chute représente bien plus qu’une mauvaise passe. C’est un avertissement clair : l’ère du pétrole facile est révolue. Le budget national, construit sur des prévisions optimistes, vacille désormais. Les revenus attendus fondent comme neige au soleil. Derrière les chiffres, ce sont des investissements publics compromis, des subventions menacées, et un climat social qui risque de s’enflammer.

Mais au-delà des conséquences internes, cette baisse des revenus pétroliers risque aussi de bouleverser les équilibres géopolitiques régionaux. Une partie non négligeable des recettes tirées de l’or noir servait, depuis des années, à financer le Polisario, mouvement indépendantiste terroriste soutenu par Alger dans le conflit du Sahara marocain . Avec un budget national sous tension, ces financements risquent d’être remis en question, affaiblissant la position algérienne dans ce dossier sensible et jetant un flou sur l’avenir de son engagement.

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