Abousoufiane Elkabouss
Dans la nuit de samedi à dimanche, l’horreur a de nouveau frappé la bande de Gaza. Une frappe aérienne israélienne d’une violence inouïe a visé un camp de déplacés à l’ouest de Khan Younès, causant la mort de dizaines de civils, dont des femmes et des enfants. Le personnel médical de l’hôpital Nasser, débordé, fait état de corps sans vie arrivant par dizaines, certains méconnaissables, d’autres encore coincés sous les décombres
Ce nouveau massacre intervient quelques jours seulement après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran, recentrant ainsi la stratégie militaire israélienne sur Gaza, déjà meurtrie par des mois d’offensives continues
Tandis que la communauté internationale observe dans un silence pesant, les familles palestiniennes continuent de payer le prix fort d’un conflit interminable. Les témoins sur place évoquent une scène d’apocalypse : tentes en feu, cris, sirènes d’ambulance et regards hagards
Ce drame relance la question de la protection des civils en temps de guerre, et souligne une fois de plus l’impunité dont bénéficie Israël face aux violations répétées du droit international humanitaire
La ville de Khan Younès, déjà en ruines, devient le symbole tragique d’un peuple pris en étau entre diplomatie vacillante et réalité sanglante
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