Abousoufiane Elkabous
Dans un silence complice, plusieurs figures influentes de la scène politique marocaine tentent de confier la gestion de Moultaka Ajial, situé au cœur de l’ancienne médina de Casablanca, à des associations dépourvues de toute légitimité et au passé douteux.
Ce bâtiment emblématique, fruit d’un projet royal destiné à dynamiser la jeunesse locale, est aujourd’hui convoité pour des raisons bien éloignées de l’intérêt général. Avec ses espaces modernes, ses salles de formation, une grande salle multifonction, et un café panoramique surplombant le port et la médina, Moultaka Ajial est perçu par certains comme une opportunité juteuse, à exploiter à des fins personnelles.
Une tentative de détournement à ciel ouvert.
Derrière cette manœuvre se cachent des visages connus, certains liés au Parti Authenticité et Modernité (PAM), d’autres soutenus par des réseaux clientélistes. Beaucoup traînent des casseroles : détournements présumés de fonds de l’INDH, absence de transparence, gestion douteuse… Aucun d’entre eux ne peut présenter un dossier crédible ou une expérience avérée dans la gestion de projets sociaux.
Sous couvert de nobles intentions, ce sont des acteurs sans scrupules qui cherchent à mettre la main sur une initiative censée bénéficier à une jeunesse souvent oubliée. Ce qui s’annonce, c’est une instrumentalisation d’un projet royal à des fins politiques et personnelles.
AlkalimaPress mène l’enquête et reviendra prochainement avec des révélations plus approfondies sur cette affaire.
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