Maisons closes : l’initiative choc de Jean-Philippe Tanguy relance un vieux débat français

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Maisons closes : l’initiative choc de Jean-Philippe Tanguy relance un vieux débat français

Abousoufiane Elkabous

Près de huit décennies après la loi Marthe Richard qui avait scellé la fin des maisons closes en 1946, le sujet refait brutalement surface. Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement National, a annoncé vouloir déposer une proposition visant à rouvrir ces établissements… mais sous une forme totalement nouvelle : des structures coopératives, gérées directement par les prostituées elles-mêmes

L’élu a évoqué cette idée lors d’une réunion de la commission des finances du groupe RN, une initiative révélée par Le Monde. Selon lui, la création de “maisons closes coopératives” permettrait de mieux encadrer l’activité, de renforcer la sécurité et de donner davantage de droits aux travailleuses du sexe. Une proposition qui bouscule à la fois le cadre légal actuel et les lignes politiques traditionnelles, tout en réveillant un débat historique jamais vraiment apaisé

Entre considérations sanitaires, enjeux de sécurité, lutte contre les réseaux et vision sociétale du travail du sexe, cette sortie de Tanguy promet de rallumer les tensions autour d’un sujet aussi sensible que symbolique. Reste à savoir si cette idée, jugée audacieuse par certains et provocatrice par d’autres, trouvera un écho réel dans l’hémicycle ou restera un coup d’éclat politique de plus

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