Abousoufiane Elkabouss
La ville de Casablanca, en particulier la rue Zerktouni et certains quartiers adjacents, connaît une augmentation préoccupante du nombre de cafés à chicha. Ce phénomène dérange les habitants et soulève des inquiétudes sanitaires et sociales. Cette situation survient à un moment où le Maroc observe un retour notable de certaines maladies et virus infectieux, aggravant les craintes liées aux impacts sanitaires de ces rassemblements dépourvus des conditions d’hygiène et de prévention nécessaires
Prolifération des cafés à chicha : exploitation commerciale ou menace pour la santé publique ?
Avec l’augmentation de la demande pour ce type de loisirs, de nombreux appartements et locaux commerciaux ont été transformés en cafés à chicha, souvent sans respecter la réglementation ni obtenir les autorisations requises. Le problème est exacerbé par les horaires d’ouverture de ces établissements, qui s’étendent parfois jusqu’à 4 ou 5 heures du matin, perturbant la tranquillité des habitants voisins et affectant leur quotidien
Multiples risques sanitaires
Les grands rassemblements dans des espaces fermés, où la chicha est consommée collectivement, augmentent les risques de propagation des maladies infectieuses. Les études montrent que le partage des tuyaux de chicha constitue un vecteur de transmission de virus et de bactéries, mettant en danger la santé des clients et de leurs familles. Avec le retour de certaines maladies saisonnières et l’apparition de nouveaux virus, ces lieux deviennent des foyers potentiels de contamination
Détresse des habitants : tranquillité perdue et plaintes répétées
Les résidents de la rue Zerktouni et d’autres quartiers de Casablanca se plaignent du bruit constant et des odeurs désagréables émanant de ces cafés, surtout durant la nuit. Bien que de nombreuses plaintes aient été déposées auprès des autorités compétentes, les réponses tardent souvent à venir ou restent inefficaces, laissant les habitants dans un sentiment d’impuissance et de frustration
Manque de contrôle et application des lois
La question demeure : où sont les autorités face à ce phénomène ? Pourquoi l’absence de contrôle sur ces activités illégales ? En l’absence de mesures strictes, ces cafés se multiplient de manière anarchique, au détriment de l’intérêt public et en causant des dommages environnementaux, sanitaires et sociaux.
Un appel à une action urgente
Il est impératif que les autorités locales interviennent rapidement pour réguler ces activités en imposant la loi, en renforçant les contrôles et en fermant les cafés fonctionnant sans autorisation. Il est également essentiel de sensibiliser la population aux dangers de la consommation de chicha, non seulement pour les individus, mais aussi pour la santé publique en général.
En conclusion
Le retour des virus infectieux et l’augmentation des cafés à chicha dans des zones densément peuplées représentent un défi majeur nécessitant une intervention ferme et rapide. Il est inacceptable de sacrifier la tranquillité et la sécurité des familles pour des activités commerciales illégales qui causent plus de tort que de bien
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