Abousoufiane Elkabous
Dans un nouvel épisode de sa diplomatie d’isolement, le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf, s’est lancé dans une tournée en Suède et en Finlande, espérant rallier ces deux pays nordiques à la position algérienne sur le dossier du Sahara. Multipliant les démarches désespérées pour briser l’isolement international croissant de l’Algérie, le ministre a tenté de convaincre Helsinki et Stockholm de soutenir la cause sahraouie, une initiative qui s’est heurtée à une indifférence polie
Malgré un discours rodé et des efforts diplomatiques intenses, la mission n’a produit aucun engagement concret ni soutien affiché. Une déconvenue de plus pour une diplomatie algérienne de plus en plus marginalisée sur la scène internationale, notamment face au soutien grandissant que rencontre la position marocaine à travers le monde
Cette tournée sans résultats confirme les limites d’une politique étrangère figée dans une logique idéologique dépassée, et souligne l’échec des tentatives algériennes de redorer leur image auprès des partenaires européens
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