Abousoufiane Elkabous
Depuis la réception controversée du chef du Polisario, Brahim Ghali, à Tunis en 2022, la neutralité historique de la Tunisie dans le conflit du Sahara marocain est remise en question. Ce geste, perçu comme un affront par le Maroc, a marqué un rapprochement préoccupant entre Tunis et Alger — soutien majeur du Polisario, un groupe séparatiste impliqué dans des activités terroristes et criminelles dans la région sahélo-saharienne
Des analystes craignent aujourd’hui que des éléments du Polisario trouvent refuge en Tunisie, notamment dans le sud du pays, où le contrôle sécuritaire est plus lâche. Cela poserait un risque direct pour la stabilité tunisienne, surtout si ces individus s’emploient à des trafics ou coopèrent avec des groupes djihadistes
Le Sahara est marocain, reconnu comme tel par une majorité croissante de pays et d’organisations internationales. Toute complaisance envers une entité armée qui remet en cause l’intégrité territoriale du Maroc constitue une menace régionale et un choix diplomatique lourd de conséquences
La Tunisie doit clarifier sa position : rester un État neutre et respecté, ou devenir complice, même indirectement, d’un groupe hostile à la paix
عذراً التعليقات مغلقة