Abousoufiane Elkabous
Itamar Ben Gvir et son cercle dur multiplient les provocations. Leur dernière trouvaille : porter des pin’s faisant la promotion de leur projet de loi réclamant la peine de mort pour les détenus palestiniens. Un geste calculé, assumé, presque exhibé, comme une déclaration de guerre politique
Ces badges ne sont pas de simples accessoires : ils sont le symbole d’une idéologie qui se nourrit de la haine du Palestinien et qui transforme la violence en stratégie de communication. Ben Gvir et ses partisans ne cherchent ni dialogue, ni apaisement, ni solution durable. Leur discours, leurs actes et désormais leurs pin’s témoignent d’une volonté claire : pousser toujours plus loin la confrontation, même au prix d’attiser les tensions au cœur d’une région déjà à bout
En promouvant une loi qui réduit la justice à un instrument de vengeance, Ben Gvir franchit une nouvelle étape dans l’escalade politique. Ce courant extrémiste, qui prétend défendre la sécurité, choisit en réalité de piétiner toute perspective de paix. Dans cette bataille symbolique, un simple pin’s devient le reflet d’un projet inquiétant : normaliser l’inhumain pour mieux imposer la peur
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