Abousoufiane Elkabouss
Ces derniers mois, les habitants de la préfecture de Casa-Anfa, à Casablanca, ont constaté une recrudescence inquiétante de la mendicité dans les grandes artères et aux feux rouges de la région. Ce phénomène, qui semblait avoir diminué un temps, revient en force, suscitant l’inquiétude des Casablancais face à l’absence apparente d’intervention des forces de sécurité
Une mendicité souvent liée à des comportements inquiétants
Ce qui alarme particulièrement les habitants, c’est le profil de certains mendiants, qui semblent être sous l’emprise de substances illicites. Leur comportement erratique et parfois agressif, couplé à une occupation stratégique des lieux très fréquentés (feux rouges, carrefours, ronds-points), crée un sentiment d’insécurité pour les automobilistes et les passants. Les témoignages se multiplient concernant des enfants en bas âge utilisés pour apitoyer les conducteurs, des altercations verbales, et même des vols opportunistes
Une préoccupation grandissante
Les grandes artères comme le boulevard Zerktouni, le boulevard d’Anfa, ou encore les alentours des centres commerciaux sont particulièrement touchées. Certains Casablancais expriment leur exaspération face à ce phénomène. « Les feux rouges sont devenus des lieux d’harcèlement », explique une habitante du quartier Maarif. « On ne peut plus s’arrêter tranquillement sans être importuné par des individus parfois menaçants
Cette situation est aggravée par l’absence visible des forces de l’ordre dans ces zones pourtant stratégiques. De nombreux citoyens s’interrogent sur le rôle des autorités locales et leur capacité à maîtriser un problème qui, selon eux, prend de l’ampleur
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