Abousoufiane Elkabouss
En octobre 2024, le gouvernement marocain a soumis au Parlement un projet de loi organique visant à encadrer le droit de grève. Ce texte a suscité une vive opposition de la part des syndicats, qui le considèrent comme une menace directe pour les acquis sociaux et les libertés fondamentales des travailleurs. Des manifestations ont eu lieu devant le Parlement, organisées par le Front marocain pour la défense du droit de grève et des retraites, dénonçant le caractère “répressif” de cette législation
L’Union Marocaine du Travail (UMT) a fermement rejeté ce projet de loi, le qualifiant de “restrictif” et appelant à son retrait immédiat du Parlement en faveur d’une reprise du dialogue social. L’UMT critique également l’absence de concertation préalable avec les partenaires sociaux, estimant que cette démarche va à l’encontre des principes de dialogue social et de démocratie participative
Les syndicats craignent que cette législation n’impose des restrictions sévères au droit de grève, considéré comme un pilier essentiel de la défense des acquis sociaux. Ils redoutent une érosion progressive des droits des travailleurs et une précarisation accrue de la classe ouvrière. Face à cette situation, les organisations syndicales demandent au gouvernement d’ouvrir un dialogue sincère et équitable sur ce projet de loi, tout en appelant à des mesures concrètes pour renforcer les droits sociaux et économiques des travailleurs marocains
En résumé, le projet de loi sur le droit de grève, tel que présenté, est perçu par les syndicats comme une atteinte significative à leurs droits et une tentative de restreindre les libertés syndicales au Maroc
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