Elkabouss Abousoufiane
Un groupe d’activistes algériens et tunisiens a récemment entamé un déplacement vers le point de passage de Rafah, en Égypte, pour exprimer son soutien à la population palestinienne de Gaza. Si l’initiative a été présentée comme humanitaire, des déclarations hostiles au Maroc ont jeté une ombre sur cette mobilisation.
Sur les réseaux sociaux, certains participants n’ont pas hésité à mêler leur engagement pour la cause palestinienne à des attaques politiques contre le Royaume du Maroc. Une attitude jugée contradictoire par plusieurs observateurs, alors que Rabat figure parmi les États ayant envoyé de l’aide humanitaire directe à Gaza ces derniers mois, sans publicité excessive
Cette posture soulève des interrogations sur la cohérence du message porté par ces activistes. Peut-on défendre la justice pour les Palestiniens tout en nourrissant l’animosité envers un voisin maghrébin engagé, lui aussi, dans l’aide humanitaire
Le Maroc, quant à lui, continue d’agir discrètement sur le terrain, loin de la rhétorique hostile. Pour de nombreux analystes, cet épisode illustre une fois encore la difficulté du Maghreb à faire front commun sur les grandes causes internationales, même celles qui appellent à l’unité et à la solidarité
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