Abousoufiane Elkabouss
Accusé de corruption, fraude et abus de pouvoir, Benjamin Netanyahou tente d’interrompre son procès en demandant une grâce présidentielle avant tout verdict. Une démarche exceptionnelle, largement perçue comme une tentative d’échapper à la justice plutôt qu’un appel à l’apaisement.
Les affaires qui le visent — cadeaux de luxe, pressions sur les médias et avantages accordés à des hommes d’affaires — ont déjà gravement entamé la crédibilité du gouvernement. Pour de nombreux juristes, accorder une telle grâce créerait un précédent dangereux, affaiblissant l’indépendance du système judiciaire et alimentant l’idée d’une impunité au sommet de l’État.
Malgré ses déclarations d’innocence, Netanyahou apparaît aujourd’hui plus isolé que jamais, cherchant à éviter une issue judiciaire qui pourrait sceller sa chute politique.
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