Abousoufiane Elkabouss
Après la révélation de rapports médiatiques concordants faisant état de la mort de plusieurs officiers algériens lors d’une frappe aérienne israélienne sur des positions du Corps des Gardiens de la Révolution islamique à Téhéran, les autorités algériennes ont tenté de brouiller les pistes en diffusant un document falsifié prétendant « la mort d’officiers marocains en Israël ».
Selon ces mêmes rapports, quatre hauts gradés algériens auraient trouvé la mort : Lamine Zougar, Mostafa Dahrouch, Saïd Rachdi et Tajeddine Maghouli. Ce groupe aurait été impliqué dans une opération de coordination secrète entre Alger et Téhéran, un partenariat stratégique de plus en plus visible malgré l’absence de toute communication officielle sur une présence militaire algérienne en Iran.
Face à ce que des analystes qualifient de « scandale retentissant » pour le régime algérien, les relais de communication proches du pouvoir ont diffusé une fausse note attribuée au Maroc, estampillée « secret », dans une tentative grossière de détourner l’attention de l’opinion publique. L’objectif : semer la confusion et faire oublier l’ampleur de la révélation.
Cependant, la tentative a vite été démasquée. Les experts soulignent que le document en question ne résiste pas à une analyse technique basique, révélant rapidement sa nature falsifiée.
Cette manœuvre maladroite illustre, selon plusieurs observateurs, un état de panique au sein du système algérien, embarrassé par l’implication non assumée de ses militaires dans des opérations conjointes avec l’Iran, et dépassé par les répercussions diplomatiques et médiatiques de cet épisode.
عذراً التعليقات مغلقة