Abousoufiane Elkabouss
Un véritable séisme éclate dans le secteur de la santé privée au Maroc. Le parlementaire Abdellah Bouanou a révélé, lors d’une déclaration accordée au média “Goud”, qu’un médicament destiné au traitement du cancer serait acheté par le groupe Aködital à environ 800 dirhams, avant d’être revendu aux patients à un prix dépassant 4 000 dirhams.
Selon Bouanou, cette affaire n’est pas un cas isolé. Il affirme que d’autres médicaments connaissent le même type de spéculation, avec des marges exorbitantes imposées aux patients les plus vulnérables. Une situation qui soulève de lourdes interrogations sur les mécanismes de contrôle, la transparence des transactions pharmaceutiques et l’éthique qui devrait encadrer le secteur de la santé privée.
Le parlementaire a appelé à l’ouverture immédiate d’une enquête rigoureuse, afin d’identifier les responsabilités et de sanctionner toute forme de manipulation ou d’exploitation portant atteinte à la santé et à la dignité des malades.
Dans un contexte où les familles marocaines luttent déjà contre le poids des dépenses médicales, ces révélations relancent le débat sur la régulation du secteur, le rôle de l’État et la nécessité d’un encadrement plus strict pour éviter que la maladie ne devienne une opportunité de profit démesuré.
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